Olivier Greif "Je veux amener l'auditeur à cette espèce d'ivresse qui s'empare de moi au moment de créer : Ivresse où les situations, les époques et les lieux divers se superposent, s'imbriquent, tourbillonent et finissent par fusionner en un instant projeté dans l'éternité." O. Greif Philippe Hersant "Je n'écris pas une musique tonale, au sens classique du terme, mais j'y intègre volontiers des accords consonants, que d'autres ont définitivement répudiés, et je mêle à mon langage des éléments issus du passé. j'ai compris, au fil des années, qu'il était plus important d'être personnel qu'innovant à tout prix. Ne pas être prévisible, ne pas se noyer dans la grisaille (qu'elle soit néo-sérielle, ou néo-grégorienne à la manière de certains compositeurs balte d'aujourd'hui), voilà quels sont mes préceptes". P. HersantThierry Escaich "Je veux aller au bout de mes luttes, sans souci de vouloir être original." Ainsi l'organiste Thierry Escaich définit-il sa démarche de compositeur, résistante à toute tentative de classement dans tel ou tel courant ou école. J. Lukas
Henri Dutilleux
Dutilleux ne cesse de témoigner d'un attachement évident à l'esprit de variation, tout en manifestant sa prédilection pour une certaine matière sonore, où prime "la joie du son". Ennemi déclaré de toute musique à programme, ou de toute musique chargée de "message", il affirme ne refuser "evidemment pas à notre art une signification d'ordre spirituel. Tout au contraire ..." Thomas Adès
Typique de Thomas Adès est son éclectisme, ce qui fait au demeurant de lui un artiste bien de son époque. D'une versatilité stylistique qui pourrait presque faire penser à Richard Strauss, il est bien représentatif de cette génération de jeunes compositeurs curieux et cultivés, exposés malgré eux à des siècles d'histoire de musique et sollicités en permanence par les influences les plus diverses. C. Merlin, l'Avant-Scène Opéra György Kurtag La musique de Kurtag est nourrie de la langue musicale folklorique hongroise, mais aussi de la musique ancienne (Machaut, Lassus), du romantisme allemand (Beethoven, Schuman) et de certains classiques du XXe siècle Webern, Bartok, Ligeti). Christian Lauba Il y a dans l'art de Christian Lauba ce qui a fait la force et le prix de bien des compositeurs au XXe siècle : une liberté de ton, le goût de l'inédit et une envie irrépressible d'ailleurs dont témoigne l'influence des musiques extra-européennes. B. Fauchet, Diapason
Olivier Greif à Cordes sur ciel en 1999
Philippe Hersant à Cordes sur Ciel en 2002
Thierry Escaich en 2003
Henri Dutilleux à Cordes sur Ciel en 2004
Gyorgy Kurtag à Cordes sur Ciel en 2005
Thomas Ades à Cordes sur Ciel en 2006
Christian Lauba en 2007
Matthew Trusler
Né en 1976, Matthew Trusler a fait ses études au Curtis Institute de Philadelphie, dont il sort diplômé en 1998. Comparé par le magazine Gramophone à Jascha Heifetz, sa carrière en récital et avec orchestre s’étend de l’Europe à l’Australie, des États-Unis au Japon en passant par l’Afrique du Sud. Il a joué avec les plus fameux orchestres tels le London Philharmonic, le Royal Philharmonic, le BBC Scottish, le Halle Orchestra, le Minnesota Orchestra, le London Mozart Players, l’English Chamber Orchestra, l’Academy of St. Martin in the Fields avec Sir John Neville Marriner, Deutsches-Symphonie Orchester de Berlin, le Philharmonia Orchestra et l’Orchestre de la NDR de Hambourg. Parmi ses partenaires en récital et en musique de chambre, on peut citer Lynn Harrell, Joseph Silverstein, Peter Donohoe, Leonidas Kavakos et Imogen Cooper. En 2005, il a enregistré sonates d’Elgar, de Janácek et de Debussy avec Martin Roscoe. En 2006, sous le titre Blues paraît son deuxième enregistrement avec Wayne Marshall. Matthew Trusler joue le violon « The Wooldridge », un Guadagnini de 1747.
Jonas Vitaud
Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. À 12 ans il obtient le prix d’honneur (piano) du « Royaume de la musique » de Radio France et joue en soliste avec l’Orchestre de la Garde républicaine. Lauréat de la fondation Tarazzi et de la fondation Drouet-Bourgeois, il obtient au Conservatoire de Paris quatre premiers prix : piano, (Brigitte Engerer), musique de chambre, (Christian Ivaldi), accompagnement au piano (Jean Koerner) et harmonie (Jean-Claude Raynaud). Il est admis à l’unanimité en cycle de perfectionnement, et reçoit de la fondation Alfred Reinhold de Leipzig un piano à queue Blüthner. Lauréat de plusieurs concours internationaux (Lyon, Trieste, Munich, Beethoven de Vienne), il est l’invité des principaux festivals français (Sceaux, Reims, Deauville, Noirlac, Cordes-sur-Ciel, Sully, La Roque d’Anthéron, Piano en Valois, Radio France, Lac du Bourget) tant en soliste qu’en chambriste. En Allemagne, Angleterre, Espagne, Russie, Iran, Italie, Japon, Pologne, Chine et Thaïlande…, il se produit avec Bertrand Chamayou, Aldo Ciccolini, Augustin Dumay, Brigitte Engerer, Philippe Cassard, Alexandre Tharaud, Laurent Korcia, les quatuors Debussy et Ébène et a collaboré avec les compositeurs Henri Dutilleux, Thierry Escaich et György Kurtág, Thomas Adès, Christian Lauba, Philippe Hersant. Avec Julien Dieudegard (violon) et Noémi Boutin (violoncelle), il forme le trio Cérès. Il participe régulièrement à des émissions sur France Musique ou Radio Classique. Jonas Vitaud est soutenu par la fondation Natexis Banques Populaires. Un disque Lyrinx avec Julien Dieudegard, consacré à des « miniatures » du xxe siècle, a obtenu un excellent accueil critique.
Richard Ducros
Né en 1974, il étudie au conservatoire de Bordeaux avec J.M. Londeix, M.B. Charrier (Saxophone) et Christian Lauba (Analyse). Dès la fin de ses études, il entreprend une carrière de soliste. Le compositeur christian Lauba le choisit pour une série de prestations illustrant ses master-classes et conférences à Chicago, Conservatoire de Paris, Boulogne, Amsterdam, Madrid et Berlin. La collaboration avec ce compositeur l'emmène à se produire en soliste dans de nombreux lieux de concerts et festivals tels que Royaumont (Paris), Musica (Strasbourg), Valence (Espagne), ainsi que Chicago, Edmonton (Canada), Opéra de Bordeaux, Académie de Monte-Carlo, Venise et Berlin. Il a également joué en duo avec des musiciens comme Claude Delangle (Milan), Michel Portal (Royaumont), Richard Rimbert (Opéra de Bordeaux), Marie-Josèphe Jude . En mai 2008, il créera le triple concerto de Christian Lauba avec Brigitte Engerer et Henri Demarquette avec L'orchestre de Mulhouse, sous la direction de Daniel Klajner.
Ensemble Aquilon, Ensemble vocal et instrumental
L'ensemble Aquilon est exclusivement composé de voix d'hommes : deux hautes-contre (ténors légers), deux tailles (ténors), deux basse-tailles (basses). Cet effectif caractéristique de la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles, permet d'enrichir la palette sonore jusqu'aux effets de choeur et multiplie les possibilités expressives par une répartition variée des voix solistes. L'effectif vocal est accompagné d'un continuo formé d'une basse d'archet, d'un théorbe, d'un orgue et d'un clavecin. À ce continuo, peuvent s'ajouter des dessus (flûtes, violons, hautbois, etc). L'ensemble Aquilon explore un répertoire original. Ainsi, il s'attache à donner des "petits motets" ou des histoires sacrées des XVIIe et XVIIIe siècles, véritables joyaux injustement oubliés. L'oeuvre immense de Marc-Antoine Charpentier est un terrain particulièrement propice à ces découvertes. L'ensemble explore également la musique de la fin de la Renaissance (Tomas Luis de Victoria, Cristobal de Morales, William Byrd) ou encore le plain-chant. Depuis sa fondation à Paris en 2003 par des amis alors étudiants à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, l'ensemble Aquilon se produit régulièrement dans de nombreux festivals : Festival de Taverny, Chapelle Royale de Versailles, Festival de Musique sacrée de Saint-Malo, Festival Baroque du Mont Blanc, Festival du Trégor, Festival Contrepoints 62. En 2005, Bernard Fabre-Garrus (A Sei Voci) devient le parrain d'Aquilon dans le cadre du Festival Sinfonia en Périgord. Depuis, l'ensemble bénéficie du programme de compagnonnage mis en place par ce festival. En 2008, l'ensemble se produira au Festival de Pâques de Deauville, au Festival de Sarrebourg, au Festival de Cordes Musique sur Ciel, au Festival des Abbayes de Lorraine ou encore au Festival Sinfonia en Périgord. L'ensemble Aquilon est résident de la fondation Singer-Polignac à Paris et bénéficie de la Fondation Orange.
Amaury Coeytaux
Né en 1984, Amaury Coeytaux commence le piano à 4 ans puis le violon à 7 ans. Il étudie au Conservatoire National de Région de Bordeaux avant de rentrer au Conservatoire de Paris dans la classe de Jean-Jacques Kantorow. Il en sort à l’âge de 16 ans avec un 1er prix et un diplôme de formation supérieure puis poursuit ses études avec Pinchas Zukerman à New York. Il a remporté de nombreux concours, Royaume de la musique en 1997, Rodolfo Lipizer, Julius Stulberg en 2004, Rosalind and Joseph Stone Berg Philharmonic en 2004, Waldo Mayo en 2004, l’Académie Ravel en 2002. Sa première apparition en public eut lieu à l’âge de 9 ans. À 11 ans, il joua la Troisième Sonate d’Ysaye pour Radio France. Invité en tant que soliste par différents orchestres aux États-Unis, en Corée et en Europe, il a joué notamment dans des salles prestigieuses (Carnegie Hall à New York, Kennedy Center à Washington, National Arts Center à Ottawa, salle Olivier Messiaen à Paris) et avec des artistes de renommée internationale comme Pinchas Zukerman, Joseph Silverstein, Joseph Kalischtein, Michael Tree. En 2003, le gouvernement français lui décerne la bourse Lavoisier puis en 2004 l’Adami lui permet de partir aux États-Unis. Amaury Coeytaux joue sur un Guadagnini de 1773.
Thierry Escaich
Organiste et improvisateur de renom, Thierry Escaich tient une place prépondérante dans la création musicale actuelle. Dès 1990, date à laquelle il clôt ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris après l'obtention de huit premiers prix, ses premières oeuvres sont récompensées par le prix franco-américain Florence Blumenthal, à l'unanimité d'un jury composé de personnalités comme Eliott Carter, Henri Dutilleux ou Maurice Ohana. Suivront divers prix décernés par la SACEM(dont le Grand Prix de la musique symphonique pour l'année 2004) et l'Institut de France en passant par le Grand Prix des Lycéens en 2002 pour en arriver à la "Victoire de la musique" en tant que compositeur de l'année 2003.et 2006Son univers musical est "d'une rare densité expressive" (Télérama) "où se mêlent des élans haletants et passionnés ainsi que des moteurs rythmiques souvent violents et obstinés puise volontiers aux sources du plein-chant grégorien" (Le Monde). Cet univers "fait de bouillonnements dramatiques tendus jusqu'à l'épuisement et la confrontation de mondes sonores opposés" trouve son incarnation dans des oeuvres telles le Chant des Ténèbres (1992), le Concerto pour orgue et orchestre (1995) ou encore Résurgences pour trompette et orchestre (2002), ainsi que son oratorio le Dernier Evangile (2000).Ses oeuvres orchestrales sont au répertoire de divers orchestres français ou étrangers, tels l'Orchestre de Bonn, l'Orchestre de Monte-Carlo, l'Orchestre Philharmonique de Radio-France ou encore l'Orchestre National de Lille où Thierry Escaich est en résidence entre 2003 et 2005.Sa musique vocale et de chambre est défendue à travers le monde par des ensembles tels B.B.C. Singers, A Sei Voci, le Concert Spirituel, le Quatuor Ludwig ,Olivier Latry ou encore le Trio Wanderer. Son disque d'oeuvres orchestrales (Accord/Universal) reçoit en 2002 le "Diapason d'or de l'année".Titulaire de l'orgue de St Etienne du Mont (Paris) depuis 1997 (où il succède à Maurice Duruflé) Thierry Escaich mène parallèlement une carrière internationale d'organiste qui en fait un ambassadeur de la grande école d'orgue française d'improvisation comme en témoignent ses divers enregistrements, récompensés par de nombreuses distinctions discographiques comme le "Grand prix de la Nouvelle Académie de Disque" (1996) ou le "choc du Monde de la musique" pour ses interprétations d'oeuvres de Brahms (1998). Le "souffle incandescent et l'énergie inépuisable (Diapason) de ses improvisations en font un successeur de grands maîtres comme César Franck Marcel Dupré, Maurice Duruflé et Pierre Cochereau.Enfin, sa passion pour le cinéma, le pousse à improviser au piano ou à l'orguepour le "cinéma muet" comme en témoigne sa musique d'accompagnement du chef d’œuvre de Frank Borzage l'Heure Suprême commandée par le Louvre en 1999.Depuis 1992, Thierry Escaich est professeur d'écriture et d'improvisation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Thierry Escaich fut compositeur en résidence au Festival de Cordes en 2003
Jérôme Benhaïm
Jérôme Benhaim est né le 31/10/1986 à Nice ; et commence le violon à 5 ans.
Après avoir obtenu ses premiers prix de violon et de musique de chambre au CNR de Nice, il est admis au CNSM de Paris à l'unanimité à l’âge de 15 ans dans la classe de Boris Garlitsky et de son assistant Igor Volochine. Durant sa scolarité, il participera à de nombreuses formations de musique de chambre avec des professeurs tels qu’Itamar Golan, Jean Mouillère, Alain Meunier, Pierre-Laurent Aimard. En 2006 il obtient son 1er prix de violon mention TB ainsi que son DFS (diplôme de fin d'études supérieures) mention TB. A 20 ans, il est admis en cycle de Perfectionnement, dans la classe de Boris Garlitsky.
En dehors des conservatoires de Nice, puis de Paris, Jérôme Benhaim a aussi participé à de nombreuses académies, en France et à l'étranger, avec Emmanuel Borok, Mauricio Fuks, Ida Haendel, Teddi Papavrami… En 2005 il a été remarqué par Ana Chumachenco qui l'invita à venir travailler avec elle à l'académie de Verbier; travail poursuivi l'été dernier à Lübeck, et en Italie, à Biella. Ils continueront cette collaboration l’année prochaine à Münich dans sa classe. Enfin, il a été remarqué et sélectionné par Seiji Ozawa par trois fois, pour participer à l' International Music Academy of Switzerland, y recevant les conseils du maître, ainsi que ceux de Pamela Frank, Sadeo Harrada, Nobuko Imaï, et Robert Mann.
Depuis son plus jeune âge Jérôme Benhaim donne des concerts dans le monde entier : récitals, soliste avec orchestre, musique de chambre, dans des salles comme le Victoria Hall de Genève, le Palais des Papes d’Avignon, le Théâtre Mogador, la Cité de la Musique... Il a aussi participé à de nombreux festivals: Festival de Pâques à Deauville, Août musical de Deauville, Festival de Schleswig-Holstein Festival de Cordes-sur-Ciel. Festival de Menton Festival d' Entrecasteaux Festival Kiron consacré à la musique contemporaine, Festival de Saint-Denis .
Depuis qu'il se produit en public, il a des partenaires de renom: Antoine Tamestit, Svetlin Roussev, Lise Berthaud, Jean-Bernard Pommier, Augustin Dumay, Jérôme Pernoo...
Personnalité éclectique, il tient à diversifier les approches : il expérimente le quatuor avec Julien Szulman, Baptiste Vay, et Maja Bogdanovic ; s’intéresse vivement à la musique contemporaine auprès de compositeurs comme Thierry Escaich, Gérard Gastinel ou Christian Lauba ; les instruments anciens lui deviennent familiers.
Jérôme Benhaim, est lauréat du concours international d’Avignon, titulaire d’une bourse spéciale attribuée par Toyota, et musicien en résidence depuis 2006 à la fondation Singer-Polignac. Régulièrement radiodiffusé, il a aussi participé aux émissions « un mardi idéal », « dans la cour des grands », « sur tous les tons » sur France musique. Ce jeune violoniste joue avec un archet d'Alfred Lamy sur un violon de Joseph Gagliano daté de 1775.
Bertrand Chamayou
Bertrand Chamayou compte parmi les personnalités les plus en vue de la nouvelle génération de pianistes français. En Février 2006, il est récompensé d’une Victoire de la Musique Classique dans la catégorie Révélation, Soliste Instrumental de l’Année. La même année, il enregistre son premier disque pour Sony Classical (Sony-BMG) qu’il consacre à l’Intégrale des Etudes Transcendantes de Liszt. Ce disque est très bien accueilli (Choc du Monde de la Musique, 9 de Repertoire). Remarqué très tôt par Jean-François Heisser qui devient son professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Bertrand Chamayou travaille en parallèle avec Maria Curcio à Londres et reçoit les conseils de maîtres comme Leon Fleisher, Dimitri Bashkirov et surtout Murray Perahia. Lauréat à tout juste vingt ans du prestigieux Concours International Long-Thibaud, Bertrand Chamayou s’est depuis produit de nombreuses fois en récital dans diverses salles prestigieuses (Pleyel, Mogador, Gaveau, Théâtre du Capitole, Salle Molière de Lyon, Halle aux Grains de Toulouse, Corum de Montpellier, Gasteig de Munich, Conservatoire Tchaïkovski de Moscou etc…) ainsi que dans des festivals tels que la Roque d’Anthéron , Piano aux Jacobins, Piano en Valois, les Folles Journées de Nantes, Lisbonne et Tokyo, Radio-France-Montpellier, Menton, Piano à Riom, l’Orangerie de Sceaux, Deauville, le Printemps Musical de Saint-Cosme, Ravenne en Italie, les Nuits Romantiques du Bourget… Ses concerts le mènent aussi dans de nombreux pays (Allemagne, Belgique, Hongrie, Russie, Espagne, Portugal, Japon, Canada, Mexique, Malaisie, etc…) Outre ses récitals, Bertrand Chamayou s’est produit en concerto avec divers orchestres de grande renommée, tels que le Philharmonique de Radio France ou le Capitole de Toulouse sous la direction, respectivement, de Lawrence Foster et Michel Plasson, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Lamoureux dirigé par Yutaka Sado, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, la Philharmonie de Brno, le Collegium Bruggense ou encore la Tapiola Sinfonietta en Finlande. Il pratique assidûment la musique de chambre avec des partenaires tels que les frères Capuçon, le Quatuor Ebène, le Quatuor Ysaye, François Salque, Xavier Phillips, ...
Yann Dubost
Né en 1983, Yann Dubost débute la contrebasse au Conservatoire National de Région de Grenoble et puis obtient en 2002 un 1er prix à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et de danse de Lyon dans la classe de Bernard Cazauran. Premier prix aux Concours internationaux de Haverhill (2004, Angleterre) et de l’International Society of Bassist (2005, USA), soliste et chambriste apprécié, il est l’invité régulier de nombreux festivals en France et à l’étranger. Passionné par la musique contemporaine, il est membre de l’ensemble Itinéraire. Il a enregistré cette année en première mondiale Digital de Franck Bedrossian et Gravitas de Richard Wilson. Yann Dubost intègre l’Orchestre de Paris en 2002 et a occupé en 2006 le poste de Principal Bass au London Symphony Orchestra. Il a été sélectionné pour participer durant l’été 2006 à L’international Music Academy – Switzerland, où il a travaillé avec Seiji Ozawa. Il est lauréat 2007 de la fondation Cziffra et soutenu par le programme Déclic (CulturesFrance). Depuis plusieurs années, Yann Dubost est associé à la programmation du festival de Pâques et au recrutement des nouveaux instrumentistes à cordes.
Victor Julien-Laferrière
Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle à l’âge de 7 ans. Après deux années passées auprès de Philippe Muller, il entre à treize ans au Conservatoire de Paris dans la classe de Roland Pidoux. Parallèlement, il est invité trois années consécutives à prendre part à l’International Music Academy - Switzerland de Seiji Ozawa où il travaille avec Robert Mann, Pamela Franck, Nobuko Imaï et Sadao Harada. Il reçoit également, lors de master classes, les conseils de Frans Helmerson et Gary Hoffman. En juillet août 2005, il a intégré l’European Union Youth Orchestra pour une tournée de concerts sous la direction de Bernard Haitink et John Eliot Gardiner. Invité du festival Bach de Berne en décembre 2005 et avril 2006, il joue aux côtés de Danjulo Ishizaka, et avec l’Academy of St. Martin in the Fields. Il a joué également en compagnie d’Augustin Dumay, Vladimir Mendelssohn, François Salque, au festival de la Grange de Meslay, au festival de Pâques de Deauville, au festival de Cordes-sur-Ciel, à l’Août musical de Deauville ou encore à la Cité de la musique à Paris. Victor Julien-Laferrière a participé aux ensembles en résidence du festival de La Roque-d’Anthéron en 2007. En février 2008, il jouera en récital aux « Sommets musicaux » de Gstaad, et dans de nombreux concerts musique de chambre.
Adrien La Marca
Né en 1989, Adrien La Marca a toujours été passionné par la musique. Après un prix d'alto, de piano et de musique de chambre au concervatoire d'Aix-en-provence, il remporte en 2005 le premier prix du Concours National des Jeunes altistes à Lille. Il est ensuite admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Jean Sulem. Prenant part à de nombreuses masterclasses, Adrien se perfectionne auprès de maîtres tels que Barbara Westphal, Antoine Tamestit, Peter Csaba, Miguel Da Silva, Lars Anders Tomter, Hatto Beyerle, David Geringas, Ulf Ulsher, Serge Collot, Vladimir Mendelshon, Hartmut Rohde, Marc Coppey ... Il participe à de prestigieux festivals comme le festival "Jeunes Talents" à Paris en 2007, le festival "Musica" à Strasbourg en 2007, le festival de la "Grange de Meslay" à Tours en 2007, le festival "les nuits pianistiques" à Aix-en-Provence en 2006, le "MERRICK Festival" à Miami en 2004. Durant la saison 2007/2008, Adrien a intégré l'académie de l'Orchestre de Paris sous la direction de Christoph Eschenbach, où il a pu jouer sous la direction de grands chefs tels que Valéry Gergiev, Jiri Belohlavek, ou encore Marin Alsop. L'été 2007, il participe à une tournée de concerts en Autriche avec l'International Orchestra Institute Attergau sous l'égide des solistes de l'orchestre philharmonique de Vienne et sous la direction de Christoph Eschenbach. Il se produit en soliste dans la symphonie concertante avec l'orchestre lyrique d'Avignon et l'orchestre de chambre de l'académie de Cervo (Italie) sous la direction de David Geringas. Concerné par la musique de notre temps, il participe également à la création d'oeuvres nouvelles notamment en collaboration avec l'IRCAM. Dernièrement, Adrien a été sélectionné pour participer à l'International Music Academy - Switzerland de Seji Ozawa où il bénéficiera des conseils de Robert Mann, Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa
Yan Levionnois
Né en 1990, Yan Levionnois débute le violoncelle avec son père, violoncelle solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France. Il étudie ensuite avec Xavier Richard, Marc Coppey, puis est reçu en 2006 dans la classe de Philippe Muller au Conservatoire de Paris. Il s’est produit en soliste dans les Concertos de Haydn, Schumann et Dvorák, et en récital. Il s’est forgé son expérience d’orchestre sous la direction de Peter Eötvös, Pierre-Michel Durand, Jean-Claude Casadesus et Peter Csaba. Il a participé à d’importants festivals (Pablo Casals, Encuentro de Música y Academia de Santander) où il a pu bénéficier des conseils de Natalia Shakhovskaya, Gary Hoffman, François Salque, Xavier Gagnepain, Jean-Guihen Queyras, Peter Bruns, Hatto Beyerle, Itamar Golan ainsi que de ceux des quatuors Ébène, Artis, Danel et Fine Arts. Il a déjà joué en musique de chambre avec de grands musiciens, parmi lesquels Zakhar Bron, Vladimir Mendelssohn, Christophe Gaugué, Jeanne-Marie Conquer et Silvia Marcovici. Il fait partie de l’ensemble de violoncelles de Paris dirigé par François Salque. Il s’est vu décerner en 2007 le prix Raynaud-Zurfluh et le 1er prix du concours de solistes du Conservatoire National de Région de Paris. Il joue un violoncelle de Patrick Robin, de 2005
Olivier Patey
Né en 1981, il commence l’étude de la clarinette à neuf ans au CNR de Lille dans la classe de Floriant Cadoret puis de Claude Faucomprez, où il obtient une Médaille d’Or à l’unanimité en 1998, un 1er Prix de perfectionnement mention très bien de clarinette et un 1er Prix de musique de chambre en 1999. Ces diverses récompenses lui ont valu la possibilité de se produire en soliste avec l’orchestre des professeurs du conservatoire de Lille sous la baguette de Jean-Sébastien Berreau. En février 2001, il est reçu premier nommé au concours d’entrée du CNSM de Paris dans la classe de Michel Arrignon.Olivier Patey est depuis octobre 2001 co-soliste des orchestres de la Garde Républicaine. Il a aussi eu l’occasion de travailler au sein d’orchestres de renom comme l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France et l’Orchestre de l’Opéra de Paris, le Malher Chamber Orchestra. En septembre 2003, pour sa première participation à un concours international, il remporte le prestigieux concours de l’ARD de Munich, où lui sont attribués un 2e Prix (le 1er prix n’ayant pas été décerné, par tradition depuis 1969), le prix du public, ainsi que le prix décerné par l’orchestre de chambre de Munich pour son interprétation du Concerto pour clarinette de Mozart. Suite à ce concours, il est invité par Paul Meyer à jouer un double Concerto pour clarinettes avec lui et l’Orchestre de la Garde Républicaine, et participe aux festivals d’été de musique au château de l’Empéri de Salon de Provence et des nuits musicales catalanes de Perpignan. Olivier Patey est régulièrement sollicité en Allemagne en tant que soliste, et s’est produit avec des orchestres de renommée internationale tels que la Philharmonie de Prague, l’Orchestre philharmonique de la Südwestfalen, l’Orchestre de Chambre de Munich, et l’Orchestre de la Radio Bavaroise
Photographe autodidacte, je me suis spécialisé dans la photographie de personnages au gré de mes rencontres.
Naturiste par conviction et amour de la liberté...
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